La foi est un saut. Un élan vers l’invisible.
Un abandon sans preuve, sans garantie, sans repli.
Elle n’est pas croyance…
Non.
On ne croit pas en Dieu.
On le vit. On le sent. On le devient.
La croyance naît dans le mental,
qui s’accroche à des concepts, des dogmes et même à des images de Dieu.
Mais Dieu ne se pense pas.
Il ne se définit pas.
Il ne se contient pas.
Il vibre dans le silence.
Il murmure à l’intérieur.
Il se reconnaît dans les entrailles.
Et quand ce moment vient,
on sait.
Sans toujours pouvoir l’expliquer.
Mais on sait.
Alors on saute.
La foi ne parle pas à l’intellect.
Elle parle au cœur.
L’intellect exige des preuves.
Le cœur, lui, reconnaît.
Il dit : Oui.
Et ce oui, je l’ai dit.
Je l’ai choisi.
Et si je me tiens debout aujourd’hui,
le regard tourné vers l’essentiel,
c’est parce que j’ai sauté.
Il m’a fallu quitter les croyances figées,
les dogmes qui enferment,
les chaînes invisibles
qui font de nous des mendiants d’amour.
Il m’a fallu me délester,
me dépouiller,
alléger le mental,
m’ouvrir.
Et quand la vie m’a ramenée, encore et encore,
au bord de la falaise,
là où le mental se tait,
j’ai compris : il n’y a pas de retour.
Alors j’ai sauté.
Et j’ai rencontré la vie.
La vraie.
SAUTE !
Oui, je t’invite à sauter.
Viens toucher la vie.
Quand on saute, quelque chose s’ouvre.
Quelque chose naît.
Car la foi guérit.
Elle élève.
Elle insuffle un nouveau souffle, un nouveau sens.
Elle propulse.
Elle nous reconnecte à notre puissance.
Écoute.
Fais confiance à ta voix intérieure.
Elle sait. Toujours.
Il sait qu’au fond du vide, il y a la vie. »
— Lise Bourbeau